A l'issue d'un
long processus de concertation, la Mairie de Paris et les
opérateurs sont parvenus à un accord visant à limiter l'exposition
du public aux ondes électromagnétiques générées par les antennes
relais. Bien que se référant, préalablement, à une législation
nationale laxiste, les opérateurs se sont finalement engagés
à baisser significativement les seuils d'exposition. Ces seuils
seront compris dans une fourchette comprise entre 1,2 et 2,5
volts par mètre y compris pour l'UMTS, troisème génération
de téléphonie mobile.
En engageant une
campagne de mesures à proximité de plusieurs milliers de sites
sensibles parisiens tout en imposant aux opérateurs de mettre
aux normes les sites à proximité desquels les seuils d'exposition
sont dépassés dans un délais de 1 mois suivant le mesure,
la Mairie de Paris oblige les opérateurs à prendre en compte
l'inquiétude des habitants.
Agir pour l'Environnement
et Priartem se félicitent qu'une collectivité territoriale
ai réussi à faire entendre raison aux opérateurs de téléphonie
mobile en réduisant très sensiblement les valeurs de référence
d'exposition du public et appèlent l'ensemble des villes françaises
à engager le même processus de concertation. La menace d'une
suspension des conventions liant les opérateurs à la Mairie
de Paris a sans aucun doute possible permis d'aboutir à cet
accord encourageant.
Reçue par le cabinet
de Monsieur Matteï le lundi 10 mars 2003, les associations
réclameront un abaissement généralisé à l'ensemble du territoire
français des seuils d'exposition, au nom de l'égalité des
citoyens à l'égard des risques sanitaires potentiels. Les
seuils d'émission français sont à ce jour de 41 et 58 volts
par mètres, seuils fixés par un décret de circonstance signé
le 3 mai 2002.
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